Spy Kids 2 : Espions en herbe (Spy Kids 2: The Island of Lost Dreams), ou Espions en herbe 2 : L'Île des rêves envolés[1] au Québec, est un film américain réalisé par Robert Rodriguez, sorti en 2002. Second volet de la série de films Spy Kids, il fait suite à Spy Kids (2001) du même réalisateur.
Synopsis
Alors que les deux jeunes espions Carmen et Juni Cortez sont invités à une soirée de l'OSS, le Transmuteur (Transmorpheur au Québec), un objet précieux appartenant à l'OSS est volé. Deux autres agents secrets de l'OSS sont envoyés pour récupérer l'objet, Gary et Gerti. Mais Carmen et Juni vont partir eux aussi en mission, une grosse surprise les attend...
Fiche technique
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Titre original : Spy Kids 2: The Island of Lost Dreams
Titre français : Spy Kids 2 : Espions en herbe
Titre québécois : Espions en herbe 2 : L'Île des rêves envolés
Après le succès du premier Spy Kids, et ses 112 millions de dollars de recettes, Robert Robriguez et le studio ont tout de suite voulu un second film[10].
« Le succès du premier film m'a rassuré. Le public a apprécié ce que j'avais imaginé. Cette fois-ci, j'ai eu tous les moyens pour concrétiser mes envies et pousser l'histoire au bout de sa logique. »
— Robert Rodriguez
Attribution des rôles
La plupart des acteurs du 1er film reviennent ici. Antonio Banderas collabore ainsi pour la 4e fois avec Rodriguez, après Desperado (1995), Four Rooms (1995) et Spy Kids (2001).
« Je me suis lancé dans le cinéma parce que j'avais beaucoup de passions et d'activités étant enfant. J'aimais la photo, le dessin, la musique, la sculpture... Le cinéma représentait pour moi une immersion totale dans la créativité et la possibilité de tout relier. Quand je suis arrivé à Hollywood, je n'aurais voulu pour rien au monde abandonner quoi que ce soit. J'ai continué à faire mes films à gros budget avec la mentalité d'un artisan[10]. »
« Non seulement elles permettent d'accélérer la phase de production, mais elles rendent tout plus immédiat et plus indépendant de la technique. Cette technologie libère la création. Un autre avantage avec la haute définition est que l'on voit exactement ce que l'on verra sur l'écran, et que les acteurs peuvent proposer immédiatement autre chose en voyant ce qu'ils ont donné. »
— Robert Rodriguez
Rodriguez a cependant voulu donner à son film une touche artisanale et humaine.
« Je voulais que cet épisode ait quelque chose de spécial. J'ai opté pour une approche "fait main". Même si je me suis servi de toutes les techniques de pointe disponibles, je l'ai fait avec un esprit artisan bricoleur qui évite au film un côté lisse, industriel. (...) Je voulais être aussi libre qu'un enfant qui construit son propre rêve avec ses jouets[10]... »
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Comme son prédécesseur, le film reçoit des critiques plutôt positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 75% d'opinions favorables pour 136 critiques et une note moyenne de 6,63⁄10[14]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 66⁄100 pour 29 critiques[15].
En France, le film obtient une note moyenne de 3,7⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 9 titres de presse[16].