Compagnies franchesLes compagnies franches sont des unités militaires françaises, apparues au XVe siècle et disparaissant au XVIIIe pour laisser la place aux troupes légères. Le rôle de ces compagnies franches évoluera selon les périodes. De milice locale pour assurer la sécurité d'une ville, elles seront peu à peu rattachées aux armées en campagne avec le rôle de les protéger, elles, leurs bagages et leurs lignes de communication. Ces formations mercenariales ne doivent pas être confondues avec celles appelées bandes suisses formées par un régime de capitulations entre les rois de France et la Confédération Suisse des XIII cantons. OrigineLes premières compagnies franches apparaissent sous le règne de Louis XI mais pendant la Guerre de Cent Ans, le terme était déjà utilisé pour désigner des bandes de mercenaires commandées par de petits nobliaux impécunieux ou des bâtards de la haute noblesse [1]. Leur dénomination signifie qu'elles sont affranchies, non concernées, par les règlements auxquels obéit l'armée. En particulier, elles ont le droit de faire du butin. OrganisationCe sont, très généralement, des unités temporaires, levées en début de campagne et dispersées à sa fin. XVe – XVIe sièclesÀ leur création, les compagnies franches sont autorisées par le roi et levées pour garde et la défense d'une ville. Certaines portent le nom de franc-archers. XVIIe – XVIIIe sièclesLe rôle des compagnies franches va évoluer. Elles vont principalement servir à assurer la sécurité de l'armée en campagne. À partir de Louis XIV, ce terme va servir à désigner des unités qui ne sont pas regroupées en bataillon. Elles sont commandées par un capitaine et leur effectif est de l'ordre de la centaine d'hommes. Les compagnies franches peuvent aussi servir à recueillir des soldats étrangers. ainsi, par exemple, en 1666, 16 compagnies franches sont levées en Suisse. UtilisationNotes et référencesNotesRéférences
AnnexesSources et Bibliographie
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